Automne
Les feuilles des platanes prennent des couleurs d'or
Et les dahlias se fanent dans le jardin qui dort
Les brouillards de septembre viennent dans la vallée
S'abreuver aux rivières et pleurer dans les prés
Oh, s'en vienne l'automne, le temps de partir
Oh, s'en vienne l'automne, le temps des souvenirs
Oh, s'en vienne l'automne, le temps de languir
Et les lampes s'allument dès six heures le soir,
Et les cheminées fument comme des encensoirs
Dans les rues, sur les places, l'été ne chante plus
Et la ville un peu lasse s'endort la nuit venue
Et près du feu qui danse, je rêve à mon passé
Je rêve à mon enfance, je rêve aux jours dorés
Où je cueuillais des roses dans le jardin fleuri
Et ne savais des choses que le bien qu'on en dit.
Oh, s'en vienne l'automne, le temps de partir
Oh, s'en vienne l'automne, le temps des souvenirs
Oh, s'en vienne l'automne, le temps de languir
Raymond FAU ?